Saga

Publié le par Séverine

41TWJHF0WAL__SL500_AA300_.jpgBenacquista, Tonino
Gallimard
439 p.


"Nous étions quatre : Louis avait usé sa vie à Cinecittà, Jérôme voulait conquérir Hollywood, Mathilde avait écrit en vain trente-deux romans d'amour, et moi, Marco, j'aurais fait n'importe quoi - mais n'importe quoi ! - pour devenir scénariste. Même écrire un feuilleton que personne ne verrait jamais. " Saga ", c'était le titre."

 

Commentaire:
Cela faisait un petit moment que j'avais ce livre dans ma bibliothèque, j'avais lu le résumé, mais je n'avais jamais eu l'envie de le lire. Il y a quelques jours, je me suis décidé à le lire. On s'accroche vite à l'histoire, le concept est bien pensé, certains passages sont un peu long en descriptions, on s'attache aux personnages, tout au long du livre on suit avec plaisir leur évolution, on les voit "grandir". Le problème est sur la fin. Je trouve la fin un peu bâclé, un peu du "n'importe quoi". Dans ce livre Tonino Benacquista, montre à quel point les humains peuvent s'accrocher aux stupidités que la télé diffuse (rien ne vaut un bon livre ). Dans le contexte du livre, les Parisiens n'hésitent pas à se réveiller à 4h du matin pour regarder la nouvelle série à la mode, au point d'être obsédé par elle et d'en devenir pratiquement "fou".
Pour conclure, on peut lire se livre une fois, mais je ne pense pas qu'il soit assez intéressant pour le relire plusieurs fois.

 

Bio de l'auteur :
Tonino Benacquista (01/09/1961 à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne).
Ecrivain et scénariste français issu d’une famille d’émigrés italiens de Broccostella, installée à Vitry-sur-Seine, le jeune Tonino Benacquista lit peu, et passe le plus clair de son temps libre devant des séries TV comme "les Incorruptibles" (il y fera largement référence dans "Malavita"). Après avoir interrompu ses études de littérature et de cinéma, il enchaîne plusieurs petits boulots dont il se sert comme source d'inspiration pour ses premiers romans, résolument noirs : accompagnateur de nuit aux Wagon-lits ("La Maldonne des sleepings", 1989), accrocheur de toiles dans une galerie d'art contemporain ("Trois carrés rouges sur fond noir", 1990) ou parasite mondain ("Les Morsures de l'aube", 1992). Mais c'est grâce à "La Commédia des ratés" publié en 1991, et qui rafle trois prix littéraires la même année, que Benacquista se fait plus largement connaître du grand public. Des options sont alors prises sur les droits de ses romans. La première adaptation d'un de ses livres voit le jour en 1994 avec "La Maldonne des sleepings" adapté pour la TV et rebaptisé "Couchettes express" avec Jacques Gamblin dans le rôle principal. Il délaisse temporairement le genre Noir en 1997 en publiant "Saga", un roman mettant en scène 4 scénaristes chargés d'écrire une sitcom bon marché destinée à remplir les quotas de création française d'une chaîne de télé. Grâce à ce livre, Benacquista entre dans le club fermé des auteur à succès.

Publié dans Contemporain

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D
<br /> Bonjour, c'était le premier roman de Benaquista que je lisais: j'ai bien aimé (voir mon billet du 03/01/10. Depuis j'ai lu Malavita, pas mal non plus dans un autre genre. Il sait raconter des<br /> histoires farfelues auxquelles on croit. Bonne soirée.<br /> <br /> <br />
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P
<br /> Ai fini Saga (billet à venir), un peu déçue également. Comme toi, j'étais bien embarquée, et la 2nde partie (après le 80e, difficile d'être plus précise sans spoiler) m'a semblée négligée également<br /> !<br /> <br /> <br />
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S
<br /> Et oui, triste pour un livre qui avait bien commencé!<br /> <br /> <br />
J
<br /> C'est vrai que la fin est un peu "too much" ! C'est sûrement la partie la moins réussie du livre.<br /> <br /> <br />
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S
<br /> Oui, quand ils commencent à écrire la saga c'est passionnant, nous même nous avons envie de savoir ce qu'il va se passer dans cette série, mais une fois le dernier épisode écrit sa devient un peu<br /> du n'importe quoi<br /> <br /> <br />